Festival du Nouveau Cinéma de Montréal

Fougueux, rassembleur, audacieux, innovant, événementiel…

Fierté Montréal s'associe au Festival du Nouveau Cinéma pour une troisième année consécutive pour célébrer la créativité et le talent des créateur·rice·s 2SLGBTQIA en décernant le Prix Fierté Montréal au meilleur film 2SLGBTQIA+ parmi la sélection de longs métrages.

Jury:
Florence Blain Mbaye, artiste pluridisciplinaire diplômée des Conservatoires de Montréal, brille au cinéma, à la télévision et en doublage.
Jérémie Battaglia est réalisateur et producteur. Son cinéma explore les thèmes du corps, de la performance et de l’identité à travers des récits intimes et engagés.
Chris Ngabonziza, directeur de la programmation de Fierté Montréal et artiste multidisciplinaire, évolue dans la scène montréalaise depuis plus de 15 ans.

Films en compétition pour le Prix Fierté Montréal :

-A USEFUL GHOST (Compétition internationale)
de Ratchapoom Boonbunchachoke. Thaïlande
March vit difficilement le deuil de Nat, son épouse, qui a rendu l’âme, empoisonnée par la poussière d’usine polluée. Ce premier long métrage de Boonbunchachoke renouvelle avec beaucoup d’originalité les films d’amour-fantômes.

-DUAS VEZES JOAO LIBERADA (Compétition internationale)
de Paula Tomás Marques. Portugal
Comment déconstruire le genre du biopic? La figure au genre non-conforme et fictive de João Liberada, persécutée par l’Inquisition espagnole, semble toute désignée pour cet exercice. Film affirmant avec éloquence et créativité à quel point la communauté queer doit se réapproprier l’héritage de ses héros et héroïnes, loin des récits normatifs.

-LA MISTERIOSA MIRADA DEL FLAMENCO (Panorama international)
de Diego Céspedes. Chili, France.
Chili, 1982. Lidia, 11 ans, trouve refuge auprès de Mama Boa et de ses « filles », Leona, Estrella, Aguila et Piraña. Mais c’est Flamenco, la plus protectrice, qui noue avec elle le lien le plus significatif. Cette communauté de femmes trans vit en marge, au cœur du désert, rejetée par les hommes de la région. Entre western atmosphérique et drame surréaliste, ce premier long métrage raconte le récit initiatique d’une enfant contrainte d’affirmer sa place dans un monde hostile et ignorant, où l’épidémie bien réelle, celle du sida, débute ses ravages. Prix Un certain regard à Cannes.

-LA TOUR DE GLACE (Les incontournables)
de Lucile Hadžihalilovi?. France, Allemagne
Une vedette de cinéma névrosée ; une adolescente en fuite ; un point de rencontre : La Reine des neiges d’Hans Christian Andersen. Vingt ans après Innocence, Lucille Hadžihalilovi? retrouve Marion Cotillard dans un double rôle aussi magnétique que glaçant, mêlant poésie onirique et récit d’apprentissage fantastique sur fond de fantasme de cinéma.

-LITTLE TROUBLE GIRLS (Panorama international)
De Urška Djuki?. Slovénie, Italie, Croatie, Serbie.
Lucia rejoint la chorale de son école. Lors d’un stage intensif de trois jours dans un couvent, elle fait la connaissance d’Ana Marija, une adolescente dégourdie en apparente opposition avec son tempérament réservé. Avec ce récit d’apprentissage fébrile, la réalisatrice slovène pose un regard sensible sur les émois liés à la découverte de la sexualité, mais aussi de la foi, le tout sans jugement et dans la merveilleuse lumière de l’été.

-MONTRÉAL, MA BELLE (Présentations spéciales)
De Xiaodan He. Canada.
Feng Xia a toujours été une épouse modèle, entièrement dévouée à son mari et à ses deux enfants. Alors que son couple traverse une crise, elle fait la rencontre de Camille, beaucoup plus jeune, frondeuse et sans complexe. Après Un printemps d’ailleurs (2018), Xiaodan He livre un drame familial poignant et ose le portrait d’une histoire d’amour lesbienne intergénérationnelle et interculturelle.

-O RISO E A FACA (Compétition internationale)
De Pedro Pinho. Portugal, France, Brésil, Roumanie.
Sergio, un ingénieur portugais, est envoyé en Guinée-Bissau pour superviser la construction d’une route reliant le désert et la jungle. Sur place, il se lie à Diara et Gui, deux citadin·es avec qui il forme un triangle amoureux aussi intense que tumultueux. Porté par une mise en scène fluide et vibrante, O riso e a faca (Le rire et le couteau) interroge avec acuité ce que signifie « rencontrer » l’autre.

-PILLION (Panorama international)
De Harry Lighton. Royaume-Uni.
Colin, jeune homme timide et réservé, vit encore chez ses parents et orne de sa voix d’ange une chorale de pub. Il tombe sous le charme magnétique de Ray, un séduisant chef de motards : Ray est dominant; Colin, fou d’amour, est soumis aux volontés de son maître. Férocement explicite, mais aussi incroyablement émouvante, cette romance BDSM est portée par le jeu vulnérable d’Harry Melling (le Dudley Dursley d’Harry Potter) et celui, vénéneux, d’Alexander Skarsgård.

-QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE (Compétition internationale)
De Julia Kowalski. France, Pologne.
Sans relâche, Nawojka aide ses frères et son père à accomplir les travaux de la ferme. Engluée dans un univers strictement masculin, la jeune femme est à la fois une figure maternelle de substitution et un souffre-douleur. Mais alors que les vaches meurent mystérieusement les unes après les autres, l’arrivée d’une voisine sulfureuse éveille des pouvoirs insoupçonnés chez celle dont la filiation diabolique semble se réveiller.

Depuis plus de 50 ans, le FNC rend accessible le cinéma d’auteur national et international, tant par ses voix émergentes que par ses œuvres majeures, afin d’en faire découvrir toute l’originalité et la diversité. Le nouveau s’incarne en trois temps: nouveaux créateurs, nouvelles approches et nouvelles technologies. Doyen des festivals de cinéma au Canada et événement québécois d’envergure, le FNC présente chaque année plus de 200 œuvres de 60 pays pour célébrer le meilleur du cinéma actuel!

54e édition - Du 8 au 19 octobre 2025